Actualisé: 3 mai 2024
Nom: Samus Valentina Grigoriyevna
Date de naissance: 9 septembre 1949
Situation actuelle: Personne condamnée
Article du Code pénal russe: 282.2 (1)
Limites actuelles: Sursis
Phrase: Peine sous forme d’emprisonnement d’une durée de 6 ans avec restriction de liberté d’une durée d’un an, avec privation du droit de s’engager dans des activités liées à la direction et à la participation au travail des organisations religieuses, la peine sous forme d’emprisonnement est considérée comme conditionnelle avec une période probatoire de 5 ans

Biographie

Valentina Samus a passé toute sa vie dans la pittoresque ville antique de Kostroma. À l’âge de 72 ans, elle a été poursuivie pour avoir cru en Dieu.

Valentina est née en septembre 1949. Enfant, elle aime dessiner et apprend à coudre. Après l’école, elle est entrée à l’école de médecine et a étudié pour devenir ambulancière paramédicale. Aujourd’hui, la femme est à la retraite.

Valentina est mariée à Ivan depuis plus de 50 ans, ils se sont mariés en 1970. Le couple a élevé un fils et une fille. Ils adorent les promenades dans les bois, s’occupent du chalet ensemble. À ce jour, Valentina a conservé son amour du dessin et de la lecture.

En 2007, Valentina s’est engagée sur le chemin chrétien. En étudiant la Bible, elle a trouvé la réponse à la question de savoir quel est le sens de la vie. C’est également dans ce livre que la femme a appris l’espérance de la résurrection des morts. Cet enseignement biblique a soutenu Valentina lorsqu’elle a perdu sa fille.

Les poursuites pénales soudaines ont eu un impact négatif sur la santé de la femme âgée.

Historique de l’affaire

En mars 2022, des perquisitions ont été menées à Kostroma contre quatre femmes, dont l’aînée, Valentina Samus, avait 72 ans à l’époque. Le Comité d’enquête a ouvert une procédure pénale contre elle en vertu de l’article sur la participation aux activités d’une organisation extrémiste. En décembre de la même année, elle est chargée d’organiser cette activité. La raison en était les archives cachées du culte et des conversations sur la Bible, ce qui n’est pas interdit par la loi. En mars 2023, l’affaire a été portée devant les tribunaux. Le procureur a requis sept ans de prison pour la femme âgée. En décembre, le tribunal a prononcé une peine de six ans avec sursis. En février 2024, l’appel a confirmé cette décision.